La coordination territoriale de la société civile de Masisi a rapporté, samedi 7 janvier, la hausse des prix et la rareté des quelques produits de première nécessite à Masisi et à Walikale. A la base de cette situation, elle épingle la dégradation de la route Goma-Masisi-Walikale, marquée par plus de vingt bourbiers marécageux et des eaux boueuses, rendant difficile le trafic.
Selon cette structure de la société civile, à ce calvaire, s’ajoute également le délabrement avancé d’importants ponts se trouvant sur ce tronçon routier d’intérêt provincial.
« Les grands problèmes sont tels que certains endroits connaissent des bourbiers très dangereux. Certains endroits ont connu soit des éboulements, soit des érosions que le territoire a connues pendant la période pluvieuse il y a quelques semaines. Il faut noter également le défi lié aux ponts, tel que le pont Lwashi qui s’est effondré, le pont Nyabiondo qui risque aussi de s’effondrer. Nous devons aussi souligner la rivière Osho qui est restée sans pont et dont le projet a été abandonné il y a environ dix ans. Les engins roulants et les personnes ne traversent qu’à gué. Le défi actuellement est donc l’état de la route Goma-Masisi-Walikale », interpelle Telesphore Mitondeke, coordonnateur territorial de la société civile de Masisi.
Il appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités.
Tous les efforts de Radio Okapi d’avoir, à ce sujet, la réaction du gouverneur de province et le responsable de l’Office des routes en province n’ont pas abouti.