Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) dit avoir documenté, en octobre dernier, environ 429 violations et atteintes aux droits de l’homme en RDC.
Ces statistiques en hausse de 3% par rapport au mois de septembre dernier sont contenus dans son communiqué de presse parvenu, jeudi 1er décembre, à Radio Okapi.
Selon ce document, les agents de l’Etat ont été responsables de 171 violations documentées en octobre.
Parmi eux, les agents de la Police nationale congolaise et les FARDC ayant commis 136 violations.
Les groupes armés quant à eux ont été responsables de 258 atteintes aux droits de l’homme durant le mois d’octobre passé.
Au moins 210 personnes dont 13 femmes ont trouvé la mort, en ce mois d’octobre, dans les provinces affectées par les conflits, où 369 violations et atteintes ont été documentées.
« Ceci reflète une augmentation d’au moins 65% du nombre d’exécutions sommaires commises par les membres des groupes armés », a dit le BCNUDH.
Cette situation est due notamment à l’activisme des ADF et groupes armés dans le Grand-Nord et en Ituri, où plusieurs groupes se disputent les zones précédemment occupées par les FARDC.
Le Nord-Kivu est resté la province la plus affectée avec 237 violations et atteintes aux droits de l’homme, suivi du Sud-Kivu, du Tanganyika et du Maniema.
Les agents de l’Etat sont responsables de 30% des violations commises dans les provinces affectées par les conflits armés, affirme le BCNUDH.