L’Organisation mondiale de la santé, (OMS) a remis officiellement, dimanche 23 octobre, deux unités de triage à Uvira pour les zones de santé d’Uvira et Minova. Ces ouvrages ont été construits et équipés dans le cadre du contexte de COVID-19 avec un financement d’ECHO.
Cette remise a été faite par une délégation de l’OMS, conduite par Jean de Dieu Lukwesa, chef du sous bureau pour le Sud-Kivu et le Maniema, à l’issue d’une mission effectuée avec les équipes du ministère provincial de la santé et la division provinciale de la santé du Sud-Kivu.
L’OMS met en œuvre avec le ministère de la santé, un projet d’amélioration de l’offre des services et soins de santé de base aux populations affectées par les crises humanitaires et les épidémies au Sud-Kivu, avec le financement ECHO dans les zones de santé d’Uvira et de Minova.
Le chef du sous bureau de l’OMS au Sud-Kivu et le Maniema, Jean de Dieu Lukwesa a rappelé l’importance de ces unités de triage dans le contexte de la COVID-19.
''Cette unité de triage vient compléter les autres mesures qui ont été édictées notamment la vaccination et autres. Ça sert à contrôler et protéger davantage le personnel de santé pour qu’au moment où le patient entre au sein de l’hôpital, qu’il sache au moins comment les orienter vers le service spécifique pour lequel il est venu en consultation. Donc l’unité de triage définit le circuit du malade ainsi que le circuit du personnel soignant, pour faire en sorte que le contact entre les deux ne puisse pas être direct. La pandémie à COVID-19 a affecté toute la RDC'', a indiqué Jean de Dieu Lukwesa.
Pour ce qui est de la situation globale depuis le début de la pandémie au niveau de la province du Sud-Kivu, ''dans les statistiques on a notifié 4001 cas confirmés, dont 165 décès, pour une létalité de 4.1, a-t-il ajouté.
Le chef du sous bureau de l’OMS au Sud-Kivu et le Maniema a souligné que la COVID-19 sévit toujours au Sud-Kivu :
''Actuellement nous avons deux cas actifs qui sont en train d’être pris en charge. Et ces deux cas ont été notifiés dans la zone de santé d’Ibanda. Nous devons continuer à appliquer les mesures barrières et à suivre les directives du comité de riposte du niveau national ».