Le président Félix Tshisekedi a chargé, vendredi 7 octobre, quelques membres du gouvernement, à travers leurs services spécialisés de documenter les faits infractionnels commis lors de conflit de Kwamouth (Maï-Ndombe).
Il a pris cette mesure au cours du Conseil des ministres à Kinshasa.
L’objectif de cette démarche, selon le chef de l’Etat, est d’accélérer le rétablissement de l’ordre public dans le Grand-Bandundu.
Ce travail de monitoring est confié au vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, a la ministre d’État de la Justice et au ministre de la Défense nationale, note l’Agence congolaise de presse (ACP).
A l’issue de cette réunion, Félix Tshisekedi a reconnu que le conflit Teke-Yaka a pris des allures inquiétantes avec des pertes en vies humaines et dégâts matériels énormes.
Il a regretté que cette situation ait troublé la paix entre communautés qui, ont toujours vécu en harmonie.
« Au-delà des efforts louables déployés à la fois par les autorités provinciales et celles du gouvernement central, d’autres défis demeurent, notamment la sécurisation de la route nationale numéro 17 », a assuré chef de l’Etat.
A cet effet, Félix Tshisekedi a lancé un appel au calme à l’ensemble de la population du Grand Bandundu et lui demande de redoubler de vigilance afin de dénoncer tout acte susceptible d’exacerber le conflit.
Il a par ailleurs encouragé le ministère des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale, à activer rapidement un plan de gestion des flux migratoires à impacts sociaux, comme réponse rapide et efficace pour une prise en charge des personnes affectées.
Le président de la République a en outre instruit le ministre des Affaires sociales de lancer sans délai une campagne de solidarité nationale en mettant à contribution la société civile pour la sensibilisation de la population à cultiver la paix dans ce coin du pays.