Les acteurs de la sécurité et ceux de la justice criminelle de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) ont été formés, du 12 au 16 septembre, contre le trafic illicite des minerais dans ce coin du pays.
Organisée par l’Organisation internationale des migrations (OIM), cette formation de cinq jours a bénéficié de financement du département d’Etat américain de lutte contre les stupéfiants et l’application des lois.
Ursule Karumba de la police de protection de l’enfant au Sud-Kivu a reconnu qu’elle a enrichi ses connaissances sur manière d’éviter que les enfants soient utilisés dans l’exploitation des minerais :
« Nous ne comptons que sur les enfants que nous voyons, mais sans pour autant se rendre compte qu’il faut aussi visiter les sites voir si réellement il y a des enfants ou s’il n’y en a pas. Et là nous avons été formés comment même, nous devons nous comporter lorsque nous sommes devant de tels enfants ou lorsque nous rencontrons des enfants ou lorsque on nous informe de la présence de ces enfants-là dans des sites miniers parce que les enfants sont exposés à beaucoup de problèmes dans des sites », a-t-elle souligné.
Selon des sources sur place, de nombreux enfants de cette partie du pays abandonnent les études après être utilisés dans les sites miniers.
Certains d’entre coupent les liens avec leurs familles, a noté Ursule Karumba.
