Plus de 10 000 déplacés ayant fui, depuis quelques jours, les combats entre Teke et Yaka à Kwamouth (Maï-Ndombe) vivent difficilement au village Mongata (Kwango).
La société civile de Kwango qui livre cette information affirme avoir évalué, du 1er au 3 septembre, la situation de ces déplacés dans leur lieu de refuge.
Selon la même source, ces sinistrés manquent de tout et n’ont jusque-là reçu aucune assistance humanitaire.
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Le premier vice-président de la société civile du Kwango, Symphorien Kwengo a invité le gouvernement central et des organisations humanitaires à leur venir en aide.
« Nous membres du cadre de concertation provinciale de la société civile du Kwango, en collaboration avec les ONG ECVM et PRODELMA, avons organisé une mission d’évaluation rapide de la situation des déplacés à Mongata. Nous avons constaté aussi le manque d’un centre d’accueil pour ces déplacés », a-t-il fait savoir.
Symphorien Kwengo a également demandé au gouvernement d’offrir des sites d’hébergement et des nécessaires pour vivre à ces déplacés.
Aux ONG humanitaires, il les appelle à organiser un mécanisme d’appui et d’assistance humanitaire en faveur de ces personnes venues de Kwamouth.
Entre-temps, sur place dans le territoire de Kwamouth, le gouvernement distribue déjà de l’aide aux sinistrés.
Cette assistance, remise par la gouverneure de Maï-Ndombe, Rita Bola, est constituée notamment des sacs de riz, de maïs, de haricot, du sucre, de bidons d’huile et des tôles pour la reconstruction des habitations détruites ou incendiées lors de ces tensions.
