Les acteurs politiques de l’opposition et de la majorité, mais aussi la société civile de l’Ituri demandent aux groupes armés de déposer les armes pour un bon déroulement des élections dans cette province. Ils demandent aussi au gouvernement de prendre des mesures pour endiguer tous les obstacles au quatrième cycle électoral.
C’est le contenu de la déclaration commune faite samedi 27 aout à Bunia à l’issue d’un atelier de réflexion sur le processus électoral apaisé en Ituri. Cette activité qui a duré deux jours était organisée par la section des Affaires politiques de la MONUSCO.
Plus de 75 partis politiques de l’Union sacrée et de l’opposition étaient représentés à ces assises. Pendant deux jours, les participants ont échangé notamment sur les dangers pour des élections apaisées en Ituri et leur implication pour l’accompagnement des institutions de la République dans ce processus.
Parmi les obstacles, ils ont relevé l’activisme des groupes armés locaux et étrangers. Ils demandent « aux fils égarés de déposer les armes et de rejoindre le programme de désarmement pour s’approprier ce processus électoral ».
Et au gouvernement et aux forces de sécurité, les mêmes acteurs leur demandent de traquer les forces négatives notamment les rebelles ADF.
Pour le vice-gouverneur de l’Ituri, le commissaire divisionnaire Benjamin Alongaboni, qui a présidé cette activité, le gouvernement a mis tous les mécanismes en place pour imposer la paix à l’Est de la RDC. Cependant, cela nécessite l’implication de tous les acteurs politiques et de la société civile, a-t-il ajouté.
De leur côté, les leaders des partis politiques se sont engagés à sensibiliser leurs bases pour des élections apaisées en Ituri.