Professeur de science politique à l’Université de Kisangani (UNIKIS), Jean-Pierre Lifoki a appelé, vendredi 5 aout, à la protection des personnes vivant avec handicap.
Il a lancé cet appel au cours de la conférence sur la vulgarisation de la loi sur les personnes vivant avec handicap, tenue à Kisangani (Tshopo) :
« Dans la loi [NDLR : sur la protection des personnes vivant avec handicap], on arrive à considérer le langage des signes comme la 5e langue nationale. En cas de concours par exemple, il faut leur ajouter un temps supplémentaire. Il en est de même du travail à compétence égale, il faut privilégier la personne vivant avec handicap… »
Pour Jean-Pierre Lifoli, des innovations apportées dans cette loi sont de nature à promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap, au pays.
L’autre orateur à ce forum, le président urbain de Nouvel Elan à Kisangani, Blaise Iyamba a estimé qu’il est temps que cette catégorie de personnes s’approprie cette loi.
« Les personnes vivant avec handicap doivent d'abord être les actrices pour la promotion de cette loi-là. Nous devons d’abord commencer par nous organiser, mettre les stratégies pour pousser le gouvernement à la respecter », a-t-il dit.
Pour sa part, le président de l’ONG « Dynamique Changer le Congo », Firmin Yangambi a regretté seulement que l’application de plusieurs lois pose problème en RDC.
Cette loi propose un quota pour les personnes vivant avec handicap dans la gestion de la chose publique à tous les niveaux des institutions publiques.
Elle considère comme personne vivant avec handicap, toute celle qui présente des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables ainsi que celle atteinte d’albinisme.