La délégation syndicale représentative de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a demandé, samedi 9 juillet, au président de la République d’instruire les ministres du Budget et des Finances à payer les arriérées des enseignants et des inspecteurs de ce secteur avant la fin de cette année scolaire.
Dans une déclaration faite devant la presse à Kinshasa, le porte-parole de cette structure, Biseki Kyende, prévient qu’il n’y aurait pas correction, ni publication des résultats de toutes les épreuves nationales faites par les élèves, si le gouvernement n’honorait pas ses engagements.
Ce qu’il faut faire pour sauver l’année scolaire 2021-2022
Ces inspecteurs réclament en effet du gouvernement central, le paiement des arriérés de leurs primes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Grogne des agents du SECOPE Kwilu 2 à Kikwit
Le même jour, plus de 100 agents du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE) de la province éducationnelle Kwilu 2 dont le siège se trouve dans la ville de Kikwit demandent au gouvernement congolais leur réactivation sans condition dans les listings de paie.
Ils ont fait savoir que c’est depuis le mois de juillet dernier que leurs noms ont été désactivés de ce fichier de paie sans raison valable
« Nous sommes arrivés au bout, vraiment au bout. Voilà aujourd’hui 13 mois depuis notre désactivation. Nous souffrons, des parents, des responsables que nous sommes, il y a des enfants qu’on doit scolariser. En tout cas, qu’on nous remette dans nos droits », se plaint Guy Ngiama, agent à l’antenne du SECOPE Kikwit 3, l’une de ces personnes désactivées de listing de paie.
Le président de l’intersyndicale des enseignants du Kwilu 2, Benoît Kasiama annonce que des décisions seront prises pour que des actions soient menées pour dénoncer cette situation.