Les prix de plusieurs produits de première nécessité sont en hausse, depuis quelques jours, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).
Certains revendeurs du grand-marché Bakua Dianga attribuent cette surchauffe à l’instabilité des prix à l’achat des marchandises.
« Auparavant, nous achetons le sac de sucre à 75 USD mais pour le moment, c’est à 82 USD. Maintenant Kung Fu, nous l’achetons à 18 USD, pour cette fois-ci, il se négocie à 30 USD. Voyez un peu les variations des prix », a fustigé une commerçante.
Un autre, tenancier d’une boutique, est d’avis que cette augmentation des prix est due à rupture de stocks des produits :
« Au marché, il y a tel produit et tel autre n’y est pas. Demain, il y a carence de sucre, après demain celle du sel. Ça nous tourmente ».
Le premier vice-président provincial de la FEC, Willa Bukasa, propose l’amélioration des circuits d’approvisionnements pour inonder le marché et stabiliser les prix des produits.
Parmi ces circuits, il cite la voie routière et celle ferroviaire :
« Il y a deux piliers, à savoir : la voie ferroviaire et celle routière. Les routes se retrouvent dans un mauvais état. La SNCC qui a le monopole de transports par voie ferroviaire dans notre pays connait des difficultés d’ordre matériel, financier. Elle n’a pas des fonds pour lui permettre de faire face aux besoins, aux pièces de rechanges, les voies sont vétustes ».
De son côté, le directeur commercial de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), Erick Kabongo a exprimé la volonté de son entreprise de relever ce défi.
Il a ainsi promis de poursuivre l'acheminement des wagons des marchandises vers la gare ferroviaire de Mwene Ditu, grenier de la ville de Mbuji-Mayi.