Une nouvelle incursion des rebelles des ADF a été signalée dimanche 1er à Lolwa, situé à 108 kilomètres de Bunia dans le territoire d’Irumu (Ituri). D’après des sources de la société civile, au moins deux civils ont été tués par ces assaillants. Mais les autorités militaires parlent plutôt d’un mort dans le camp de l’ennemi. L’hôpital public de Lolwa a été vidé de ses malades, même le corps soignant a pris fuite, indiquent les mêmes sources. Après plusieurs heures de combats, les soldats des FARDC ont réussi à repousser ces rebelles vers la grande forêt du groupement Bakpulu.
Il était presque 14 heures locales lorsque ces assaillants en provenance de la forêt, qui longe la rivière Ituri, ont attaqué la cité de Lolwa. L'attaque donné lieu à une panique générale : les boutiquent ferment précipitamment les unes après les autres, le marché se vide et à l’hôpital général de référence de Lolwa, chacun tente de se sauver, affirme un témoin.
La présence des militaires des FARDC à proximité a permis néanmoins de repousser ces miliciens après plusieurs heures de combats, explique un acteur de la société civile. Ce dernier estime que l’objectif de ces hors la loi était d’accéder à l’hôpital pour se ravitailler en médicaments.
De son côté, l’armée ne confirme par la mort de civils, mais plutôt celle d’un ADF.
Cette attaque a jeté dans la rue plusieurs personnes, dont la plupart ont pris la direction de Mambasa et Komanda.
Ce matin, certains commençaient à regagner leurs domiciles à la suite d'une accalmie observée depuis dimanche soir, grâce aux patrouilles organisées par les forces de l’ordre. Le trafic sur la route nationale numéro 4 qui relie l’Ituri, le Nord-Kivu à Kisangani dans la province voisine de la Tshopo, a également repris.
Cette reprise est la conséquence des opérations militaires conjointes menées par les armées congolaise et ougandaise contre ces rebelles dans le sud d’Irumu. Ce qui les pousse à se réfugier dans d'autres localités.
