Le deuxième forum régional de sensibilisation et de renforcement des capacités des médias sur la prévention des conflits liés aux discours de haine et la lutte contre ce phénomène en Afrique centrale s’ouvre ce mardi 26 avril à Bangui, en République Centrafricaine.
Ce forum, qui se tiendra du 26 au 29 avril, réunira un parterre de journalistes responsables des médias en ligne et des blogueurs venus de 11 pays d’Afrique centrale: l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Sao Tome-et-Principe et le Tchad.
Il est organisé par le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en collaboration avec le Gouvernement centrafricain, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC), le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH), la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et le Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale.
Ce deuxième forum, qui fait suite à celui tenu à Douala au mois d’octobre 2021, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action des Nations unies pour la lutte contre les discours de haine lancé le 18 juin 2019 le Secrétaire général Antonio Guterres.
Le forum va être aussi une plateforme de réflexion et de sensibilisation au cours de laquelle plusieurs communications de chercheurs, universitaires, éditeurs, journalistes, responsables des organes de régulation, partenaires gouvernementaux, représentants du Système des Nations unies et de la Commission de la CEEAC, vont être articulées autour des questions de l’ampleur du discours de haine dans les médias en ligne d’Afrique centrale, son impact négatif sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale, les dispositions légales et règlementaires en la matière, les enjeux éthiques et déontologiques, la responsabilité sociale des journalistes, les perspectives en termes de la régulation et de l’auto-régulation.