Certains groupes armés du Sud-Kivu sont arrivés, samedi 23 avril dans la soirée, à Nairobi (Kenya) pour dialoguer avec le gouvernement congolais.
Alors que ceux du Nord-Kivu s’activent à rejoindre, ce dimanche, la capitale kenyane, selon des sources proches des experts de la RDC.
A l’ouverture de ces assises, hier samedi, la partie congolaise demandé et obtenu l’expulsion du M23 aile Makenga, accusée d’avoir repris les hostilités, en territoire de Rutshuru (Nord Kivu).
« Vous êtes certainement au courant qu’il y a eu un incident dans la soirée pendant qu’ils étaient dans les consultations. C’était la reprise des hostilités par le M23 au Nord-Kivu. Toutes les parties prenantes ont condamné à l’unanimité. La partie congolaise a exigé l’expulsion du mouvement du 23 mars de la salle, ce que les autres ont accepté », a indiqué la porte-parole adjointe du président de la République.
Tina Salama a assuré que les groupes armés présents à Nairobi ont déjà opté pour le Programme de démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S).
« Il faut quand même rappeler que les représentants d’autres groupes armés qui étaient sur place, se sont désolidarisés de ce qui se passe au Nord-Kivu. Certains ont manifesté leur volonté d’adhérer au processus DDRC-S. Le message principal du chef de l’Etat est qu’ils déposent les armes et réintègrent le processus DDRC-S, sinon, il y aura bientôt, la force régionale qui sera déployée pour combattre ceux qui ne voudront pas obtempérer », a-t-elle précisé.
A l’ouverture de cette conférence, le représentant de la facilitation kenyane a rappelé la volonté du président Tshisekedi, soutenu par les cinq chefs d’Etat de l’EAC, de trouver une solution définitive à l’insécurité dans la partie Est de la RDC.