Ituri : la FEC salue la réhabilitation de la route Mambasa-Biakato-Beni


La Fédération des entreprises du Congo (FEC)/Mambasa a salué la réhabilitation de la route Mambasa-Biakato-Beni, long d’environ 150 kilomètres. Cette route, qui relie la province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu, a été re avec le financement du gouvernement provincial.

Pour le responsable de cette organisation patronale, Freddy Kambale, la réhabilitation de cette route pourra entrainée l’intensification du trafic sur ce tronçon et permettre aux opérateurs économiques d’écouler facilement leurs marchandises dans des zones jadis d’accès difficile à cause de la dégradation de cette route.

Pour le coordonnateur de la Nouvelle Société civile/Mamabasa, John Vuleverio, le tronçon routier Mambasa-Biakato-Beni sur la route nationale numéro 44 est d’une importance capitale pour la population de cette région. 
Les conducteurs de moto-taxis ou des véhicules de transport en commun mettent moins de temps qu’au paravent pour atteindre la destination.

''Avant on mettait 7 à 8 heures pour atteindre Beni, mais actuellement c’est 4 heures. Nous sommes très contents", s'est réjoui Mumbere Vusayihiro, un taximan de moto.

Ce projet vient mettre fin au calvaire de la population, qui devait chaque fois passer par la barrière de Luna pour atteindre le Nord-Kivu. C’est qui coûtait plus cher aux usagers de cette route à cause de la longue distance à parcourir. 

Le président local de la FEC confirme que désormais les marchandises sont livrées à moindre coût. Il estime que plusieurs coins seront dorénavant ravitaillés en marchandises.
''Comme c’est la route qui aide pour la déserte agricole, donc ça aura un grand impact notamment pour nous les commerçants pour écouler nos marchandises et la population peut facilement acheminer ses produits de champs au marché'', a estimé Freddy Kambale.

A leur tour, les paysans peuvent facilement écouler leurs produits de champs vers les marchés. 

Tous déplorent cependant l’érection des barrières, sur la route, par des militaires des FARDC, où il faut débourser de l’argent pour passer.

Lire aussi sur radiookapi.net: