Des combats ont été signalés lundi 17 janvier dans la chefferie de Bafuliiru, dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu. Ces combats interviennent quelques jours après la mort du seigneur de guerre Maï-Maï, Bernad Mushombe Muganguzi. Il a été décapité par les éléments burundais de Red Tabara la semaine dernière à Kagogo, un village situé dans le groupement de Kigoma, dans la chefferie de Bavira.
Selon les proches de ce seigneur de guerre, Mushombe avait facilité la traversée vers Uvira de Red Tabara, avant d’être accusé de la trahison par ce dernier et d’être tué.
Le porte-parole de l’armée à Uvira, le major Dieudonné Kasereka explique :
« C’était un Maï-Maï comme tous les autres, un seigneur de guerre, il était là pour piller les vaches, piller les biens de la population. Donc un milicien comme tous les autres qui mènent les activités de vols de bétails seulement et rien que ça ! en ce moment, nous sommes en opération quelque part, nous aurons le temp de communiquer. Mais il y a des sources qui m’ont déjà confirmé cette information. »
Le porte-parole de l’armée appelle les autres groupes armés locaux à tirer de leçon de leur alliance avec les groupes armés étrangers avec le cas Mushombe.
Entre temps, il affirme que des opérations militaires de traque se poursuivent contre tous les groupes armés.
Dans le cadre de ces opérations militaires, un milicien du groupe Buhirwa a été tué vendredi dernier et cinq autres blessés par balle à Rudaga, dans le groupement de Lemera.
Des campements des groupes Kijangala et alliés burundais Les Forces nationales de libération (FNL) ont été détruits à Buleza et Rugezi dans les hauts plateaux, signale la même source militaire.
Le nouveau commandant du secteur opérationnel Sokola 2 au sud du Sud-Kivu, le général de brigade Ramazani Fundi, relayé par son porte-parole, demande à la population civile de dénoncer les cachettes de tous ces miliciens pour qu'ils soient mis hors d'état de nuire.