Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), salue l’arrestation d’un des chefs rebelles ADF Benjamin Kisokeranyo. Pour son coordonnateur, Omar Kavota, cette arrestation « contribuera à fragiliser », le mouvement rebelle ADF.
« Nous nous réjouissons d’avoir appris de cette capture de Benjamin Kisokeranyo qui est l’un de cerveau des ADF/MTN. Nous pensons que sa capture contribuera à fragiliser ce mouvement terroriste parce que non seulement il est une tête pensante en tant qu’intervenant dans le circuit d’intelligence mais également il est un mobilisateur de fonds pour le mouvement. Nous saluons donc cette capture qui résulte des efforts conjoints entre l’UPDF et les FARDC », a indiqué Omar Kavota.
Par la même occasion, il a demandé que, ce chef rebelle soit mis à la disposition de la justice congolaise pour y être jugé.
« Nous pensons qu’il devra être mis à la disposition de la justice congolaise pour qu’il réponde des actes entre autres de ces séries des massacres qui ont été perpétrés par les ADF/MTN contre la population congolaise dans plusieurs villages, dans plusieurs agglomérations, dans la ville de Beni, dans plusieurs territoires notamment Beni, Irumu, Mambassa et ailleurs en République démocratique du Congo », a proposé M. Kavota.
Djaffar Kisokeranyo, de nationalité ougandaise, a été arrêté par les services de sécurité congolais, à la frontière entre la RDC et le Burundi, le 9 janvier. Il tentait de rejoindre Bujumbura, avec un passeport congolais qui portait un faux nom. Depuis plusieurs années, il était recherché pour son implication dans les recrutements et massacres des civils dans l’est de la RDC.