La société civile forces vives de Bas-Uele exige la libération de trois de ses membres détenus à la prison de Buta depuis six mois. Ils avaient été arrêtés après des accrochages avec la police.
Selon le président de cette structure citoyenne, Jean-Marie Epekana, ces personnes ont été arrêtées au moment où elles intervenaient en faveur de quelques personnes que les services de sécurité civile étaient en train de tracasser :
« Après arrestation, ils ont été amenés au niveau de la prison, le parquet a régularisé leur détention, c’est juste après le premier degré qu’on les a condamnés à six mois. On a fait appel maintenant au niveau de la chambre. Le verdict n’est pas encore prononcé au niveau de l’appel. Ils devraient être acquittés. Ils sont des innocents, ils n’ont rien fait, ils ont été arrêtés arbitrairement. Plaidez au niveau de la hiérarchie pour qu’on puisse nous envoyer des conseillers parce que nous n’avons qu’une seule chambre. Lorsqu’un conseiller est malade, la cour est devenue incompétente pour siéger ».