Le collectif du personnel de santé non-médecins a déposé lundi 8 novembre à Kisangani, un mémorandum au cabinet du gouvernorat de la province de la Tshopo et à l’assemblée provinciale. Dans ce document, il exige la « signature du protocole d’accord », avec le gouvernement et le lancement des travaux de la commission interministérielle pour « l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail ».
« Pour lever notre grève, deux instruments indispensables sont exigés. Il s’agit de la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le banc syndical. Aussi, de relancer le travail interministériel. Pour contraindre le gouvernement à nous faciliter la tâche, la communication de la commission nationale de la grève, nous a demandé de canaliser nos revendications dans nos entités respectives », a indiqué le coordonnateur provincial de ce collectif, Jean-Marie Musambayi.
Ce dernier a lu ce memo devant le gouverneur de province intérimaire, Maurice Abibu Sakapela, avant de le lui remettre. Jean-Marie Musambayi déplore l’injustice et le manque de volonté du gouvernement central pour décanter leur situation :
« Vu les actes d’injustice et de discrimination, le traitement de deux poids, deux mesures, surtout de l’insensibilité du gouvernement pour trouver solutions à nos revendications, nous sollicitons l’implication personnelle, de l’honorable président provincial et son excellence Monsieur le gouverneur de province pour sauver les vies humaines ».
Il parle notamment des conséquences qui découlent de cette grève :
« A titre exemplatif, il peut s’agir de la présentation de ces faits accablants de la grève au vu des conséquences que ne cessent d’engendrer dans nos communautés. Nous citons les décès Materno-infantil, la perturbation du calendrier vaccinal, source de la résistance des épidémies. Les élus du peuple de la Tshopo, ce présent memo est une interpellation dans leur exercice », a martelé Jean-Marie Musambayi.