Seulement trente pour cent de la population de Butembo est desservie en eau potable, a indiqué l'ONG CEPROSSAN vendredi 15 octobre à l'occasion de journée mondiale du lavage des mains.
Cette ONG locale qui œuvre dans le domaine de l’eau, hygiène et assainissement indique que cette situation expose le reste de la population aux maladies des mains sales.
Elle affirme que soixante-dix pour cent de la population de Butembo n’ont pas accès à l’eau potable :
"A Butembo, avec des micro-adductions qui sont installées, qui ont en moyenne un débit de 282 mètres cube par heure, nous allons constater qu’elles desservent moins de 30 pour cent de la population. Ainsi, soixante pour cent sont sacrifiés et sont obligés d’aller dans des vallées et de consommer des eaux qui ne sont pas sûres".
Pour l’ONG CEPROSSAN, les conséquences sont néfastes :
" Des maladies des mains sales sont nombreuses dans notre milieu, la ville de Butembo, parce que c’est une ville où on n’a pas encore suffisamment d’eau, mais aussi qui est sur un sol marécageux, avec beaucoup de gîtes de microbes tels que les amibes, la fièvre typhoïde et ça c’est un grand problème. Si vous faites des enquêtes au niveau des centres de santé, vous allez constater que deux personnes viennent consulter pour des maladies liées aux mains sales".
Cette année, 2021, le thème national de la journée mondiale du lavage des mains était « Les mains propres sauvent des vies ».