Revue de presse du mardi 12 octobre 2021
Plusieurs sujets d’actualité figurent à la Une des journaux parus mardi 12 octobre à Kinshasa : la CENI, le tourisme, la coopération Abu Dhabi – Kinshasa…
L’évolution du processus électoral congolais préoccupe non seulement les Congolais, mais aussi la communauté internationale. C’est dans ce contexte qu’un ballet diplomatique se déploie depuis quelques temps au cabinet de Christophe Mboso, speaker de la Chambre basse du Parlement, qui a conféré tour à tour avec les ambassadeurs de l’Union européenne, des États-Unis, de la Russie. Hier lundi 11 octobre, il a eu des entretiens avec une douzaine d’ambassadeurs des pays africains sur le processus électoral en RDC, informe Le Potentiel.
Au sortir de ces entretiens avec le speaker de la Chambre basse du Parlement, M. Rachid Agassim, ambassadeur du Maroc en RDC, a, au nom du doyen des ambassadeurs africains, déclaré : « C’est un processus électoral qui n’est pas facile comme dans tous les pays du monde, à la veille des échéances électorales de 2023 ».
Le diplomate marocain, selon Forum des AS, a par ailleurs salué l'évolution démocratique en RDC, notamment pour les dernières élections qui sont un cas d'école pour tout le continent.
Entre-temps, La prospérité publie la réflexion de l’analyse Ghislain Bamuangayi, qui propose la dissolution de la composante Confessions religieuses.
« La crise est sous la forme d’une incapacité des confessions religieuses d’assumer leur responsabilité de désigner le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante et des institutions publiques de la résoudre. La moralité publique, une manipulation du concept indépendance, la culture de la pensée unique et l’incompatibilité du mariage entre le régime privé des confessions relieuses et le régime public des institutions de l’Etat sont au cœur de la crise », explique l’analyste.
Sur un autre chapitre, Le Potentiel annonce la tenue à Kolwezi, chef-lieu du Lualaba, de la Semaine congolaise du tourisme. « C'est dans le magnifique site de Katebi Beach niché parmi les arbres et surplombant le fleuve Congo ensoleillé, ici appelé Lualaba, que le go de la première édition de la Semaine congolaise du tourisme a été donné. Ces assises qui s'inscrivent dans le cadre des activités commémoratives de la Journée mondiale du tourisme (JMT 2021) visent à mettre en valeur les atouts touristiques de la RDC pour rendre plus visible et, de manière durable, la destination, c'est-à-dire la marque " RDC " », commente le quotidien.
Durant plus de 30 ans, renchérit L’Avenir, le tourisme est un parent pauvre à l’ex-Zaïre. « Disons même qu’il est à l’image du Jardin Zoologique de Kinshasa. La volonté du numéro un congolais, quant à la tenue de cette semaine du Tourisme, est de faire la promotion du Tourisme pour le remettre à sa place naturelle dans le pays des Bonobos et des Okapis », poursuit le tabloïd.
Abu Dhabi et Kinshasa
Les journaux s’intéressent également à la coopération RDC-Emirats arabes unis. « Moisson abondante pour F. Tshisekedi », titre L’Avenir, estimant que son déplacement des Emirats arabes unis aura été d’un grand avantage pour la RDC et son peuple. « Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince héritier d’Abu Dhabi, s’est montré favorable pour la conclusion de nouvelles relations diplomatiques entre les deux pays. Très pragmatiques, les Émirats arabes unis ont consenti d’investir près de deux milliards de dollars, dont un milliard tout de suite dans les secteurs de la technologie, des infrastructures (routières, sanitaires et scolaires), des logements sociaux, de la transition énergétique et des mines en RDC », détaille le journal.
La Tempête des Tropiques rappelle que c’est la deuxième visite dans ce pays de Félix Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême. En clair comme le souligne La Prospérité, à Abu-Dhabi, Félix Tshisekedi poursuit sa visite aux Emirats Arabes unis pour attirer les investisseurs émiratis en RDC.