Projet de Budget-2022 : Transparence RDC dénonce la majoration des dépenses des institutions

Le projet de loi des finances 2022, projet déposé récemment au Parlement par le gouvernement de la République, ne tient pas compte de la réduction du train de vie des institutions, pourtant exigée par plusieurs partenaires locaux et extérieures de la RDC. Jacques Katshelewa Lubula, membre de la coalition Transparence en RDC, a fait cette déclaration jeudi 7 octobre à Kinshasa, lors de la présentation du rapport axé sur un regard analytique de cette coalition sur ce projet de loi.  

 

Pour les organisations non gouvernementales et personnalités congolaises regroupées au sein de Transparence RDC, l’ensemble des institutions connaissent une augmentation substantielle de leurs allocations. 

Jacques Katshelewa Lubula dénonce la prise en compte de certaines institutions dont l’existence ne se justifie plus, ce qui suscite un questionnement sur la réelle volonté du gouvernement d’honorer son engagement pour la réduction du train de vie de l’Etat : 

« Sur les recettes fiscales, les impôts sur les rémunérations sont faiblement mobilisés, 27,9%. Sur les recettes non fiscales, les recettes de participation ne représentent que 1,9% des recettes alors que le pays dispose de beaucoup de part dans les entreprises minières, au niveau des augmentations. La présidence passe de 158 millions de dollars à 262 millions de dollars, la Primature passe de 39 millions de dollars à 48 millions de dollars, l’Assemblée nationale passe de 176 millions de dollars à 210 millions de dollars ». 

Selon lui, certaines de ces majorations peuvent se justifier par le taux d’exécution des budgets précédents. Cependant, il en ressort que bien souvent, la nature de ces dépenses est budgétivore.  

Il évoque certains services de la présidence, « qui font double emploi. Nous pouvons citer l’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI), le PNMLS DAIPN ainsi que les réserves stratégiques ». 

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