La RDC a enregistré en 2020 vingt mille décès liés au paludisme, a révélé le docteur Éric Sambue, directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), espérant que le vaccin antipaludique va réduire le taux de mortalité infantile. Il réagissait ainsi jeudi 7 octobre au vaccin antipaludique recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dr Éric Sambue estime le tout nouveau vaccin antipaludique va beaucoup jouer sur la réduction de la mortalité infantile :
« Qu’est-ce que ce vaccin va apporter ? Ça va jouer sur la mortalité des enfants de moins de 5 ans. Parce que, ce vaccin, juste pour rappeler, il n’est pas destiné à nous tous. On va l’introduire dans le Programme élargi de vaccination (PEV), pour les enfants moins jeunes, pour les protéger contre le paludisme grave. Vous savez que, nous avons fini l’année passée avec à peu près, vingt mille décès liés au paludisme. C’est un chiffre énorme ».
L’Organisation mondiale de la santé a recommandé, mercredi 6 octobre, le déploiement massif du premier vaccin antipaludique chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, qui pourrait sauver des dizaines de milliers de vies.
Le “RTS, S”, c’est le nom du vaccin antipaludique. Le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué a déclaré que, ce vaccin tant attendu pour les enfants était une « percée pour la science, la santé infantile et la lutte contre le paludisme ».