L’organisation internationale War Child Canada a clôturé, le jeudi 23 septembre, son projet sur le programme de rattrapage scolaire sur toute l’étendue de la RDC, à Uvira, dans la province du Sud-Kivu.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs centaines d’élèves, des autorités locales ainsi que, des parents. Il s’agit d’une approche « d’enseignement interactif », à travers la radio qui avait commencé depuis 5 ans.
« Avec le rattrapage scolaire, nous combinons deux classes pour une année scolaire. Et en l’espace de 4 ans, l’enfant termine tout le cycle de l’enseignement de base. Les apprenants ce sont des enfants qui ont connu de retard par rapport à leur âge et par rapport au programme, parce que la majorité de ces enfants restait sans rien faire à la maison. Ils avaient abandonné parce que, les parents n’avaient pas de moyens pour payer leur scolarité. Alors, nous les avons intégrés encore à l’école à travers ce programme de rattrapage scolaire », a expliqué, Mélanie Bichingini, la cheffe de programme à War Child Canada. « Cinq après, le bilan de cette approche est largement positif », a-t-elle indiqué.
Le projet sur le rattrapage scolaire avait été validé par le ministère national des affaires sociales pour appuyer plus de 1.000 enfants âgés de 8 à 16 ans dans le rattrapage scolaire du niveau 4, équivalent de la 8eme année de l’enseignement de base, notamment à Kinshasa, à Bukavu et à Uvira.
« Nous avons eu de bon résultat avec cet enseignement à travers la radio parce que dans les classes montantes les enfants ont fait de bons résultats. C’est la première année que les enfants ont présenté le TENAFEP, test national de fin d’études primaires après avoir étudier par la radio. Et ils ont fait 90 % dans l’ensemble de tous les centres, Kinshasa, Bukavu et Uvira. On a fait 90 % de réussite à l’examen TENAFEP. Au fur et en mesure que les enfants écoutent les émissions à la radio, ils s’adaptent bien et voilà les résultats qu’ils ont obtenus », s’est félicité, la cheffe de programme à War Child Canada.
Ce programme a été financé par l’organisation « Affaires mondiales canadiennes ».
Le ministère congolais des affaires sociales devrait prendre la relève dans la prise en charge de tous les dix centres de rattrapage scolaire laissés par le projet.