Les états généraux de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) se sont clôturés la semaine dernière à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. A l’issue des travaux, les participants ont pris plus de trois cents résolutions et recommandations.
C’est notamment, la fermeture des Instituts supérieurs et universitaires non viables. Le ministre s’est dit déterminé à appliquer cette recommandation. C’est ainsi qu’il a interdit depuis ce week-end, le recrutement des étudiants dans les Universités dont les facultés de médecine sont déclarées non viables.
Certains professeurs cependant, restent sceptiques quant à la mise en pratique de toutes les résolutions et recommandations issues de ces assises. D’après eux, ce ne sont pas les textes qui manquent, mais plutôt une « réelle volonté de les traduire en actes ».
Question :
Que pensez-vous des recommandations relatives à la fermeture des Instituts supérieurs et universitaires non viables ainsi que l’interdiction d’organiser les facultés de médecine dans les établissements qui ne répondent pas aux normes requises ?
Invités :
-Professeur Antoine Tshimpi, Coordonnateur national des états généraux de l’Enseignement supérieur et universitaire.
-Professeur Faustin Toengao, Professeur à l’Université de Kisangani et ancien recteur de cette Université. Actuellement, il est Député national.
-Professeur Mwayila Tshiyembe, Directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France. Il est également Doyen de la faculté de droit de l’Université de Kisangani.
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