Les assises des états généraux de l’enseignement supérieur et universitaire ont démarré vendredi 10 septembre à Lubumbashi. Au cours de cette rencontre, les participants vont réfléchir sur le système éducatif et projeter l’avenir en vue de son amélioration pour répondre aux besoins de la société. Selon les responsables de ces établissements, ces assises de Lubumbashi interviennent vingt-cinq ans après. Elles réunissent les participants venus de presque toutes les provinces. Parmi eux se trouvent, les recteurs d’universités, les directeurs d’établissements d’enseignement supérieur et autres sommités du monde scientifique du pays et d’ailleurs.
Pour le président de la conférence provinciale des chefs des établissements du Haut-Katanga et recteur de l’université de Lubumbashi, "ces assises sont historiques puisqu’elles vont plancher sur le système éducatif. Une opportunité pour se poser des questions du genre, d’où vient l’enseignement universitaire ? Où se trouve-t-il ? Et où doit-il aller ? "
Tout cela dans le but de relever ce secteur, le redresser, le requalifier en vue de son innovation, a-t-il précisé.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire(ESU), ces assises doivent susciter une réflexion sans complaisance pour remettre sur les rails ce secteur gangrené par des nombreux maux dont le clientélisme, le tribalisme et autres.
Mohindo Zhangi rassure que les participants vont jeter les bases pour une bonne refondation du système d’enseignement afin de créer une adéquation entre l’offre des universités et établissements d’enseignement supérieur et le marché de l’emploi.
L’organisation de ces états généraux coïncide avec le cinquantième anniversaire de la création de l’université nationale du Zaïre. A cette occasion, les hommages ont été rendus à plusieurs scientifiques qui ont marqué cette période notamment monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku, actuel président du conseil d’administration des universités de la RDC.
Ces états généraux vont se poursuivre jusqu’au 14 septembre en plénière et en commissions.
A l’issue des travaux, les participants devront présenter les recommandations pour la refondation du système d’enseignement universitaires qui doit être compétitif et débarrassé de toutes les tares qui bloquent son développement, a précisé le ministre de l’ESU.