La marche projetée jeudi 5 août pour s'opposer au retour du gouverneur Bobo Boloko Bolumbu a été empêchée par la Police nationale congolaise (PNC). Des centaines des manifestants s’étaient retrouvés au boulevard Lumumba, au quartier air Congo où devait partir la marche. Ils ont été stoppés par des éléments de la PNC.
Cette manifestation a été initiée conjointement par cinq organisations citoyennes et de la société civile.
Les organisateurs ont affirmé que cette marche de protestation avait pour but d’inviter les autorités du pays à donner solution à l’imbroglio qui règne à l’Equateur, depuis la déchéance controversée du gouverneur Bobo Boloko, le 6 juillet dernier.
Ils s’étaient déjà regroupés pour lancer la marche sur l’avenue Lumumba à Air-Congo, lorsque des éléments de la police ont surgi pour s’opposer à leur progression à coups des gaz lacrymogènes.
Selon ces ONG, les organisateurs ont toutefois présenté leurs revendications dans « une déclaration politique » adressée aux autorités nationales.
Ils s’opposent au retour de Monsieur Bobo Boloko comme gouverneur de l’Equateur.
Les organisateurs de cette marche demandent également au Chef de l’Etat de le relever de ses fonctions, au vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur d’officialiser l’intérim de droit du vice-gouverneur.
Le président de la notabilité qui est l’un des organisateurs, José Mbula Ngeli, soutient que leur demande se justifie « pour éviter le bain de sang ».
Le maire de Mbandaka avait réservé une suite négative à la note d’information lui adressée la veille par les organisateurs.
Le commissaire provincial intérimaire de la PNC Equateur, Guylain Sangwa a évoqué l’interdiction de rassemblement de plus de vingt personnes, telle qu’édictée par le chef de l’Etat.