Le procès en flagrance de cinquante-deux présumés bandits et voleurs à main armée a débuté mercredi 28 avril à l’esplanade de la mairie de Mbandaka. Ces prévenus, dont deux femmes, ont été arrêtés par les éléments de patrouille mixte et de l’opération de traque des consommateurs de chanvre et liqueurs fortes dans la ville.
Selon le gouverneur Bobo Boloko, l'opération de ces cinquante-deux voleurs à main armée, a eu lieu grâce aux moyens conséquents qu’il a mis à la disposition des services de sécurité. Il ne ménagera aucun effort, a-t-il indiqué, afin que la traque continue jusqu’à neutraliser ces hors la loi :
« Ce n’est pas fini ! Cela ne veut pas dire qu’on a stoppé avec ce groupe. Alors si ton frère est bandit Kuluna, soit il vole chez autrui, dis-lui de cesser. Puisque cette opération va continuer durant toute l’année. »
La population venue nombreuse n’a qu’un seul vœu. Celui de voir ces malfrats être condamnés et aller purger leurs peines si loin.
« La ville va mal parce que nous sommes jeunes et continuons à avoir des enfants. S’ils voient cela, ils vont les imiter. Il faudrait que ces gens partent pour de bon. Là, nous serons calmes. Qu’ils partent à Buluwo ou à Angenga », a souhaité un habitant.
En revanche, un autre habitant plaide pour l’équité de la justice. Pour lui, il y a aussi des innocents qui doivent être acquittés :
« Il y a des innocents. Dans des pays développés, on devrait les dédommager. Les dénigrer comme cela n’est pas vraiment digne. Que le tribunal tranche avec justice. Ceux qui peuvent sortir doivent sortir et que les fautifs soient condamnés. »
Malgré ces arrestations, indiquent certains Mbandakais, des bandits redoutables continuent à opérer dans la ville.