Le premier jour de manifestation du groupe de pression de la Véranda Mutsanga a entraîné la paralysie des activités socioéconomiques presque toute la journée, lundi 11 janvier 2021, à Beni au Nord-Kivu. Pour le responsable de cette structure urbaine de la jeunesse, les manifestations doivent se passer sans casses, en respectant les droits de la population.
« Aucune activité ne peut être interdite pour les jeunes. Tout ce que nous leur recommandons, c’est de se respecter et de respecter les biens d’autrui, et de ne pas être aussi violents dans les activités qu’on mène en faveur de la paix », a indiqué Jimmy Kighoma.
Il rappelle que sa structure a milité pour que les finalistes se retrouvent dans leurs droits.
« Nous avons mené des activités contre le ministère. Ce sont des activités que tout le monde disait que c’était utopique, chimérique, mais nous avons eu gain de cause. Mais lors de cette activité, nous n’avons blessé personne, nous n’avons contraint personne à faire ses activités, mais nous avons acquis des résultats qui ont été favorables à la communauté mais sans blesser ni nuire à l’intérêt de qui que ce soit. Parce que, je l’ai toujours dit, nous tous nous sommes victimes. Donc, ne nous prétendons pas mener des actions ou des activités en faveur des victimes, tout en les contraignant, tout en violant aussi leurs droits », ajoute M. Kighoma.
Dans une interview accordée à Radio Okapi, il parle de la manière dont les manifestants devraient se comporter.
Le président du conseil urbain de la jeunesse, Jimmy Kighoma s’entretient avec Marc Maro Fimbo.