Le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, dénonce une tentative d’enlèvement du questeur de son bureau, dans la soirée du mardi 5 janvier par un groupe de personnes armées. Dans une correspondance adressée au vice-premier ministre a charge de l’Intérieur, sécurité et Affaires Coutumières, il plaide pour la sécurisation des membres du Bureau du Senat ainsi que de tous les sénateurs.
N’ayant réussi à l’enlever, ajoute Alexis Tambwe Mwamba, des inspecteurs de la police Judiciaire se sont alors présentée au même lieu au motif de lui signifier un mandat d’amener.
Dans sa correspondance, le président du Senat dénonce qu’après le passage des inspecteurs, la garde commise à la sécurité du questeur du Senat lui a été retirée.
Alexis Tambwe Mwamba estime qu’en vertu de l’article 107 alinéa 3 de la Constitution, les poursuites contre un sénateur en période des vacances ne peuvent être possible qu’avec l’autorisation du Bureau du Senat, sauf en cas de flagrance.
Pour lui, la procédure d’arrestation cavalière des élus du peuple ne contribue pas à asseoir l’Etat de droit tant prôné par le Chef de l’Etat. Mais elles ont pour effet de déstabiliser les institutions.
c’est depuis le début de cette semaine qu’une rumeur circule faisant étant d’un complot organisé par le questeur du Senat pour tenter une éviction du premier vice-président du Sénat Samy Badibanga. Le questeur aurait même corrompu les sénateurs pour signer une pétition contre Samy Badibanga.
Dans sa conférence de presse organisée jeudi 7 janvier, le rapporteur du Senat a qualifié cette information de procès d’intention contre le questeur dans l’objectif de déstabiliser le bureau du Sénat.