Le Mouvement social lumbiste (MSL) a exprimé, dimanche 19 janvier, son soutien à la démarche du Chef de l’Etat d'engager des réflexions sur la réforme de la constitution.
Le vice-président de ce parti, Pitshou Yoma Bolenge s'est ainsi prononcé devant les médias appelant le peuple congolais à ne pas se laisser instrumentaliser ou manipuler pour une idée qui doit faire sujet d'un débat démocratique et républicain.
Partant du principe selon lequel toute œuvre humaine est perfectible, il a fait savoir que la constitution en elle-même prévoit des mécanismes de sa révision.
Au-delà de cela, Pitshou Yoma Bolenge a souligné qu'une réforme s'impose du fait que la légitimité de certains animateurs des institutions est devenue sujette à caution.
« Le Mouvement Social Lumumbiste soutient qu'il est prêt à engager un débat sur toute disposition constitutionnelle sujette à révision. C’est le cas des gouverneurs de province qui tirent leur légitimité d'une dizaine où vingtaine de députés provinciaux qui les ont élus et les tiennent en laisse. Il en est de même des sénateurs qui doivent leur légitimité aux voix des 3, voire 7 députés provinciaux et sur cette base, prétendant représenter la province », a-t-il précisé.
Selon lui, il est fondé d'exiger qu'une disposition pertinente de la Constitution soit révisée pour décourager tout individu ou groupe d'individus qui seraient tenter de recourir aux armes pour accéder au pouvoir ou à un poste de responsabilité dans les institutions du pays.
A cette occasion, le MSL a tenu à faire remarquer que la question autour du nombre de mandats du président de la République ne devrait pas focaliser l'attention de tous les Congolais qui se veulent républicains et démocrates.
Le parti MSL a par ailleurs demandé au président de la République de persévérer son combat pour le rétablissement de la paix dans l'Est du pays et au gouvernement d'accroitre davantage l'assistance à toutes les personnes déplacées à cause de cette guerre, dit-il, imposée par le Rwanda.