La prestation de serment des juges constitutionnels engage la République démocratique du Congo (RDC) sur la voie de la consolidation de la justice, a déclaré mercredi 21 octobre le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Selon lui, la justice est le socle de tout développement.
« Je ne peux que réitérer tout mon soutien au nom de mon parti et de mon peuple au Chef de l’Etat pour l’action significative qu’il vient de poser pour montrer clairement que nous avons choisi une direction, c’est-à-dire que chez nous c’est d’abord la justice », s’est réjoui M. Kyungu.
Il pense que la justice a été appliquée et que les trois juges ont été nommés conformément à la constitution.
« Les gens qui n'ont respecté aucune disposition de la Constitution pendant leur règne, ils se transforment aujourd’hui en champion de la défense de la constitution. De qui se moque-t-on » ? se demande Gabriel Kyungu.
Pour lui, le Chef de l’Etat est « sur le bon chemin et le pays est en train d'élaguer les pesanteurs qui ont voulu handicaper l’action du Chef de l’Etat »
« [Félix Tshisekedi] est là pour redresser la barre, pour que le peuple puisse enfin trouver son compte dans ce pays de miel, de lait et de toutes les richesses du monde. Ils ont provoqué une crise ils n’ont qu’à accepter les conséquences de leurs gestes mais le peuple est entêtement derrière le Chef de l’Etat », a déclaré Gabriel Kyungu.
Le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, mercredi 21 octobre, le serment des 3 juges de la Cour constitutionnelle qu’il avait nommés le 17 juillet dernier. Les deux présidents du Parlement, le Premier ministre, ainsi que les députés et ministres du Front commun pour le Congo ont boycotté la cérémonie. Ils estiment que la nomination de ces juges a violé l’article 158 de la Constitution. Ils ont déposé une requête en interprétation de cette disposition à la Cour constitutionnelle.
Selon l'article 158 de la Constitution, la Cour constitutionnelle comprend neuf membres nommés par le président de la République, dont trois sur sa propre initiative, trois désignés par le Parlement réuni en Congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.