Cela fait dix ans depuis que la rapport Mapping des enquêtes d’experts des Nations unies sur les crimes perpétrés en RDC a été publié. Ce rapport recommande notamment la mise en place d'une juridiction spécialisée pour juger les auteurs de ces crimes.
A l'occasion du dixième anniversaire de la publication de ce rapport, plusieurs manifestations ont été organisées à travers le pays par les organisations de la société civile, notamment à Bukavu et Kisangani, pour réclamer des poursuites judiciaires contre les auteurs des crimes mentionnés dans ce rapport. Ces organisations demandent en outre la vérité sur ce qui s'est passé et les mesures de réparations concrètes en faveur des victimes.
Du côté gouvernement congolais, le ministre des Droits humains a évoqué les décrets en cours de préparation sur, d’une part, la mise en place d’une commission vérité et justice et, de l’autre, un fonds d’indemnisation pour les victimes.
-Pourquoi les recommandations du rapport Mapping ne sont pas appliquées ?
-Que faire pour les appliquer ?
Invités :
-Général Tim Mukunto, Auditeur général des FARDC.
-Julienne Lusenge, Activiste des droits de l’Homme et présidente du Conseil d’administration de l’ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI).
-Abdoul Aziz Thioye, Directeur du Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’Homme en RDC.
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