L’examen d’Etat (EXETAT) a bel et bien débuté dans le calme ce lundi 7 septembre à Minembwe-centre en territoire de Fizi et à Mikenge, en territoire de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu.
A Minembwe, chaque candidat finaliste portait son masque de protection contre la COVID-19. Les élèves finalistes se sont pliés à la règle de lavage des mains avec du savon, avant d’accéder dans les salles d’examen. A l’intérieur des salles, la distanciation sociale d’un mètre entre les candidats a été respectée.
Le bourgmestre de la commune rurale de Minembwe, Gady Mukiza, qui a donné le coup d’envoi de ces épreuves au centre de Minembwe, s'est dit satisfait des dispositions mises en place pour leur bon déroulement dans sa juridiction :
« A Minembwe-centre, on a bien commencé. Vraiment tout est en ordre. Il n’y a pas de problème. La sécurité y est. Vous savez que Minembwe est confiné. Parmi les élèves qui sont à Minembwe, il y en a qui sont venus de villages environnants ainsi que ceux qui sont venus de loin comme Kawela, Kalonge, Kakenge, Kakangala et Kabingo ».
Du côté d’Itombwe, en territoire de Mwenga voisin, les centres de Mikenge ont accueilli les candidats venus Kipupu, Kitoki, Namalanda, Tubangwa et Magunda.
Contacté par Radio Okapi, le préfet de l’Institut Ilundu, Joseph Harera, confirme que soixante candidats sont attendus à ces épreuves. Mais jusque vers 12h30 (10h30 TU), affirme-t-il, les Items (questionnaires) d’examen devant être acheminés par l’hélicoptère de la MONUSCO n’étaient pas encore arrivés sur le lieu à la suite du mauvais temps.
Cette session ordinaire se déroule après des épreuves préliminaires de l’examen d’Etat très secouées, la semaine dernière, par des affrontements entre miliciens et militaires des FARDC à Bilalo Mbili, près de Mikenge.
Cette situation avait poussé le ministère provincial de l’éducation à délocaliser une partie du centre d’examen à Ilundu, en faveur des élèves finalistes ne pouvant pas se déplacer à leur risque vers Mikenge.