L'une des causes principales du blocage du processus de cantonnement des éléments des groupes armés reste la crise sanitaire que traverse le pays depuis le mois de mars 2020. Le député Provincial Jean-Paul Lumbulumbu l'a affirmé, mercredi 12 août à Radio Okapi.
M. Lumbulumbu, élu du territoire de Lubero, pense qu’avec la levée des mesures d’Etat d’urgence, il est temps que les autorités congolaises aient la volonté de donner les moyens afin que ce processus arrive à son terme.
« Nous pensons qu'il suffit qu’il y ait un peu de volonté politique. En principe, la commission de désarmement de démobilisation et de réinsertion ne devra pas manquer des moyens. J’ai des informations très sures qu’il y a beaucoup des partenaires qui sont très disponibles à accompagner le gouvernement dans cette problématique pour le cantonnement des combattants issus des groupes armés", a déclaré Jean-Paul Lumbulumbu.
Il reste convaincu qu'il suffit qu’il y ait "un peu de volonté au niveau du gouvernement de Kinshasa" pour débloquer la situation des milices armées encore cantonnées à Lubero.
"Il faut aussi que les responsables, notamment les généraux, le ministre de la Défense, puissent considérer que la question de la réinsertion peut être décentralisée au niveau de la province" a-t-il proposé.
« C’est autant pour la population de Beni, autant pour la population de Masisi, autant pour la population de Rutshuru et de Nyiragongo où les groupes armés continuent à semer l’inquiétude au sein de la population », a-t-il indiqué.