Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, le tout nouveau commissaire provincial de la police de Lubumbashi, le général Louis second Karawa, a déclaré que trois décès avaient été enregistrés lors d’un accrochage entre une patrouille mixte de l’armée et de la police avec des bandits dans la commune annexe de Lubumbashi dans la nuit de lundi à mardi 14 janvier.
« Ces événements se sont déroulés sur l’avenue de la vallée au quartier Naviundu dans la commune annexe à Lubumbashi et que ces échanges se sont soldés par un décès et un blessé dans le camp des inciviques », rapporte le communiqué, avant de poursuivre :
« Le blessé a été touché au ventre et se trouve dans un état critique. Lors de ces accrochages, un nommé Mbikayi Papy, qui se trouvait au lieu de deuil à proximité du lieu où ces échanges ont eu lieu, a été atteint également par une balle perdue et a succombé à ses blessures ».
Le lendemain matin, relate la police, une frange de la population mécontente s’est mise à bruler les pneus et à barricader la route de ce quartier. Certains délinquants se sont mêlés à l’affaire en se livrant à des actes de vandalisme, renchérit le document.
Pendant ce temps, un agent de la police qui revenait de son poste de travail et qui voulait rejoindre le camp préfabriqué de la police situé non loin de là, s’est retrouvé en face des manifestants qui menaçaient de lui ravir son arme. Craignant pour sa vie, cet homme en uniforme a tiré malencontreusement sur un homme qui en est mort sur place, reconnait la police.
Le communiqué souligne aussi que le commissaire provincial de la police, qui déplore cet incident, informe la population que le policier auteur de ce tir est déjà aux arrêts et devra être déféré devant la justice pour qu’il réponde de ses actes.
« La police lance ainsi un appel à la population de lui faire confiance dans la lutte contre la criminalité, telle qu’elle sévit dans la ville de Lubumbashi et ses environs », conclut le communiqué.