Depuis la fin de la semaine passée, des ménages d’ex-réfugiés congolais qui reviennent d’Angola sont installés sur le terrain de la paroisse catholique Notre Dame à Kananga. Ces personnes vulnérables ont appelé, mardi 3 septembre, à l’assistance des autorités provinciales.
Des centaines de familles déjà à Kananga se trouvent au terrain de la paroisse Notre Dame dans la commune de Katoka et disent avoir tout perdu. Ils attendent des autorités des espaces pour habiter et les moyens de survie.
Ces retournés veulent également inscrire leurs enfants à l’école. Ils déclarent avoir reçu du gouvernement provincial - lors de leur retour - une « petite enveloppe » pour chaque famille, qui leur a permis de se prendre en charge jusqu’à leur arrivée à Kananga. Ils disent n’avoir plus rien. Ils voudraient également voir les humanitaires les approvisionner en eau potable sur le site et construire pour eux des toilettes.
Entre-temps, le mouvement de retour des Congolais réfugiés en Angola continue. De son côté, le maire de Kananga, Mwamba Kantu-Ka-Njila, rapporte avoir déployé sur terrain des équipes de l’urbanisme pour trouver un site où les retournés pourraient rester. Il dit avoir discuté de la question avec le HCR.
Ces personnes étaient parties de la RDC, particulièrement du Kasaï, pour se réfugier en Angola, à la suite des violences liées à la milice de Kamuina Nsapu.
Après avoir constaté que la paix était totalement revenue, les autorités ont estimé que ces congolais pouvaient retourner au pays, comme ils les désiraient également.
Le gouverneur du Kasaï-Central avait même fait le déplacement de l’Angola pour organiser leur retour.