Les grèves se poursuivent dans quelques entreprises de l’Etat à Kinshasa. Ce mouvement est observé à la Société congolaise des postes et télécommunications SCPT où les agents réclament leurs arriérés de cinq mois de salaire à Kinshasa et de plus de quinze mois à l’intérieur du pays. Lundi 4 février, des échauffourées ont eu lieu entre la police et les grévistes empêchés d’accéder à leurs bureaux.
« L’entreprise est pratiquement militarisée. Les policiers ne veulent pas que nous puissions avoir accès devant le bâtiment de notre entreprise », a dénoncé un agent.
Une réunion est convoquée ce mardi 5 février par l’inspecteur général du travail. Le directeur général de la SCPT préfère attendre cette réunion avant de communiquer à la presse.
La même situation est observée à la Société commerciale des transports et des ports (SCTP).
Les délégués syndicaux de cette entreprise affirment continuer d’attendre la réponse au mémorandum adressé au président de la République. Ils réclament dix-neuf mois des salaires pour les employés actifs et vingt-deux mois pour les retraités.
A la RTNC, la radio-télévision publique, c’est la tête du Directeur général de cette entreprise, Ernest Kabila, qui est recherchée par un groupe de travailleurs. Ces derniers l’accusent de mauvaise gestion.