La Monusco, l’Eglise catholique de Buta et les organisations de la société civile du Bas-Uele ont sensibilisé une vingtaine de composantes de la société civile durant trois jours dans le Bas-Uélé. Elles veulent mettre un mécanisme d’alerte précoce sur des violation des droits de l’homme et des entraves à l’exercice des libertés publiques durant ce processus électoral, a déclaré Sylvain Masudi, officier du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH).
Une soixantaine de témoins des partis et regroupements politiques ont été formés, a affirmé le président de ce collectif, Jean Bete. Ils ont appris ce que les témoins doivent faire le jour de vote, comment décompter les voix, et rapporter d’éventuelles irrégularités le jour du vote.
La Caritas diocésaine de Buta a assuré aussi une formation de deux jours sur la conduite de l’observateur, sur les techniques de collecte des données et sur leur transmission par messagerie téléphonique.