
Le bâtiment de l'assemblée provinciale du Kasaï-Occidental (Photo André Kambala)
Ces derniers voulaient apurer des dossiers laissés en suspense à cause de la suspension fin septembre 2017 des activités parlementaires dans la province.
L’élu s’est dit « étonné » que la police intervienne pour empêcher les députés de tenir une séance plénière, rappelant que la mesure suspendant les activités de l’assemblée provinciale a été levée depuis le 29 décembre.
« On apprend curieusement qu’il y a un dispositif policier autre que les policiers habituels de notre assemblée. Il n’y a pas d’accessibilité, même le rapporteur adjoint qui voulait aller dans son bureau, on ne l’a pas accepté. Les agents n’entrent pas. Nous avons pourtant des arriérés à solder parce qu’on a fait plusieurs mois sans tenir une séance plénière » a déploré le député Mandjuandjua.
Selon des sources proches de l’assemblée provinciale, les policiers sont intervenus « sur ordre de la hiérarchie ».