« Nous sommes venus soumettre nos grandes préoccupations quant au fonctionnement ici. Nous pensons qu’à l’instar des autres provinces, on doit laisser le Rassemblement manifester. Nous avons voulu montrer que nous sommes là pour la paix. Nous ne voulons pas des échauffourées, nous ne voulons pas de violence » a-t-il déclaré mercredi 3 mai au sortir de la rencontre avec le responsable onusien.
Selon Kyungu wa kumwanza, toutes les manifestations publiques du Rassemblement sont interdites et réprimées à Lubumbashi depuis septembre 2016.
De son côté, le chef du bureau de la MONUSCO à Lubumbashi dit avoir pris acte de cette démarche et a promis d’offrir ses bons offices auprès des autorités.
Le 24 avril dernier, le Rassemblement de l’opposition avait accusé les forces de police d’avoir empêché un meeting qu’il comptait organiser à Lubumbashi. Le chef de la police avait, de son côté, fait savoir que la manifestation n’avait pas été autorisée. Sans donner les raisons de ce refus.