Le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku a affirmé, à l’ouverture ce mercredi de la session parlementaire de mars qu’elle sera marquée par l’avènement d’un nouveau gouvernement. L’accord signé le 31 décembre entre la Majorité présidentielle, l’opposition signataire et non signataire de l’accord du 18 octobre et la société civile, prévoit la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dont le chef doit être issu du Rassemblement de l’opposition.
«La session actuelle sera marquée par l’avènement annoncé d’un nouveau gouvernement. Cette session sera une session vouée aux enjeux électoraux. Je saisis cette opportunité pour nous convier à nous préparer à affronter de nouveau les méandres du suffrage universel. Invitation nous est adressée de nous atteler à faire adopter en toute diligence toutes les lois ou révisions y relatives», a déclaré le président de la Chambre basse du Parlement dans son discours d’ouverture de la session.
Aubin Minaku a salué l’enrôlement par la CENI de plus de vingt millions d’électeurs, affirmant que les élections sont irréversibles. Il a cependant précisé que cette session ordinaire va prioritairement se pencher sur le vote du budget 2017.
«Nous pensons que le gouvernement devrait, au plus tard le 10 avril, déposer en l’état le projet de loi lié aux élections, hormis bien évidemment celui relatif à la détermination des quotas des circonscriptions électorales parce qu’elle est tributaire de la clôture de l’enrôlement. Le gouvernement devra également veiller au dépôt urgent d’un projet de loi organique en vue de l’institutionnalisation du conseil national de suivi de l’accord», a souligné Aubin Minaku.