La MONUSCO, la Mission de l’ONU en RDC, appelle au regroupement du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement pour permettre à la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) de poursuivre le travail entrepris après la signature de l’accord du 31 décembre. Elle affirme continuer à assurer ses bons offices auprès de la classe politique congolaise en vue d’aller vers les élections, a dit mercredi 8 mars à Kinshasa le directeur de la division de l’Information publique et porte-parole intérimaire de la MONUSCO, Charles Antoine Bambara.
«Cette scission au sein du rassemblement pose problème, en ce sens qu’elle paralyse» le travail de médiation menée par les évêques catholiques, a estimé M. Bambara.
Le Rassemblement de l’opposition -censé présenter le futur Premier ministre de la transition- traverse une crise de leadership, après la mort il y a un mois en Belgique de son leader, l’opposant Etienne Tshisekedi.
Le président des FONUS (Forces novatrices pour l’union et la solidarité), Joseph Olenghankoy, a été désigné vendredi 3 mars président du Conseil des sages du Rassemblement de l’opposition par quelques ténors de cette plate-forme. Ces derniers ont rejeté la désignation survenue la veille de Felix Tshisekedi, au poste de président du Rassemblement et de Pierre Lumbi, président du MSR, aux fonctions de président du conseil des sages de la même plate-forme.
C’est ainsi que Charles Antoine Bambara a réaffirmé la poursuite de la mission de bons offices menée par la MONUSCO:
«Je peux vous certifier que les bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC continuent. Il a reçu cette semaine toutes les tendances de l’échiquier politique congolais, de la Majorité présidentielle comme de l’opposition. Il a continué à recevoir et à s’entretenir avec les membres de la CENCO pour essayer de rapprocher les points de vue au niveau de l’opposition».