Au cours d’une conférence-débat mardi 1er février à Kinshasa, le directeur général de l’Institut national de pratique professionnelle (INPP), Maurice Tshikuya, a appelé ses étudiants à s’organiser comme des jeunes japonais afin de créer des microprojets, produire un travail de qualité et éviter ainsi le chômage après leurs formations.
«Il faut que nous puissions avoir des formations capables d’intégrer le volet emploi ou création des richesses», a souhaité Maurice Tshikuya.
Selon lui, l’INPP offre à ses diplômés l’opportunité d’être engagés facilement dans une entreprise. Il a en outre évoqué la possibilité d’auto emploi. «Les gens que nous formons à l’INPP ne sont pas là pour aller faire, à longueur de la journée, des demandes d’emploi. Ils peuvent s’organiser eux-mêmes et s’auto-employer», a-t-il assuré.
Maurice Tshikuya a insisté sur la troisième possibilité offerte aux diplômés de cet établissement, l’entreprenariat:
«Nous disons qu’au jour d’aujourd’hui, c’est possible d’entreprendre au Congo. Et il y a des études qui sont faites pour que nous puissions accompagner ces jeunes gens à l’entreprenariat. Comment ils peuvent accéder au crédit, comment nous pouvons les encadrer techniquement après avoir été formés à l’INPP. Et je crois que ce sont ces outils-là qui sont nécessaires et indispensables pour la création, la promotion et la protection de l’emploi.»
Lors de cette même conférence-débat, l’ambassadeur du Japon en RDC, Hiroshi Karube, a invité les étudiants de l’Institut national de pratique professionnelle de développer «l’esprit japonais», caractérisé par l’amour d’un travail bien fait dans un esprit d’équipe.
Cette attitude permettra de lutter contre le chômage et concourir au développement de la RDC, a-t-il estimé.