La Dynamique des jeunes de la société civile du Kongo-Central accuse les leaders politiques et religieux d’utiliser les jeunes dans leurs revendications.
Le président de cette structure, Néhémie Lumbuku, a dénoncé cette pratique, samedi 4 février, un jour après les accrochages entre les adeptes de l’ex-mouvement religieux Bundu dia Kongo(BDK) et les forces de l’ordre à Kimpese (Kongo-Central).
«Nous condamnons les atrocités qui se passent au niveau de Kimpese parce que la plupart des gens qui sont tués sont des jeunes. Nous sommes très mécontents de voir qu’il y a les leaders des mouvements politiques ou religieux qui exposent les jeunes dans tout ce qu’ils ont comme revendications politiques ou d’autre nature», a-t-il fustigé.
Le président de la Dynamique des jeunes de la société civile du Kongo-Central a également appelé les forces de l’ordre à ne pas utiliser des armes létales face aux jeunes.
«Au niveau du gouvernement aussi, nous demandons à ce que même s’il y a à réprimer des mouvements, la police peut utiliser les gaz lacrymogènes au lieu d’utiliser les armes à feu», propose Néhémie Lumbuku.
Douze personnes présentées comme les adeptes du mouvement religieux interdit Bundu dia Kongo (BDK) ont été tuées et plusieurs autres blessées dans les affrontements qui les ont opposés vendredi 3 février à Kimpense (Kongo-Central) aux forces de l’ordre, révèlent des sources de la société civile.