Vingt journalistes venus des huit pays africains apprennent depuis lundi 5 décembre les techniques de gestion, de traitement et de diffusion des informations consécutives aux maladies infectieuses en période de crise sanitaire.
En 2016, l’Afrique a fait face à plusieurs crises sanitaires dues notamment aux épidémies de la fièvre jaune en Angola et la RDC ou à celle de la Dengue au Burkina Faso.
Faute d’informations et d’expertise, les journalistes n’ont pas contribué à limiter notamment de la propagation de la fièvre jaune de l’Angola vers la RDC.
Des experts du Centre Pasteur de Yaoundé ont été mis à contribution pour expliquer notamment aux journalistes les notions clefs liées aux maladies infectieuses, leurs modes de transmission et les modes de prévention efficaces contre ces maladies.
Outre les mesures d’hygiène conventionnelles à observer en cas d’une crise sanitaire liée à une maladie infectieuse, la vaccination constitue en effet le meilleur moyen de prévention contre les maladies infectieuses, ont soutenu les experts.
Cependant, dans la plupart des pays africains, ce procédé se heurte à des résistances des communautés cibles.
Aux noms de certaines croyances, certaines personnes ciblées refusent de se faire vacciner.
Les participants à l’atelier de formation de Yaoundé ont appris à jouer leur rôle de « sources sûres pour vaincre des rumeurs liées aux fausses croyances » en diffusant la bonne information sur la vaccination et contribuer à mettre fin à une crise sanitaire.
Cette formation est une initiative de Word federation of science journalists (WFSJ), la fédération mondiale des journalistes scientifiques en partenariat avec science for life (science for life), l’association des journalistes et communicateurs scientifiques du Cameroun.
Les participants sont venus de la RDC, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Togo, du Mali, du Gabon et de la Guinée.
La formation prendra fin vendredi 9 décembre.