Le député national, Patrick Kakwata, estime qu’il n’est pas nécessaire d’organiser un nouveau dialogue en République démocratique du Congo. Il soutient que l’accord politique signé le 18 octobre dernier à la fin des travaux du dialogue national « est potable ».
« Je vois mal que nous puissions à ce jour demander un deuxième dialogue. Est-ce que nous ne sommes encore qu’au niveau de se mettre dans des réunions ? » s’interroge le député Kakwata, dans une interview accordée dimanche 30 octobre à Radio Okapi.
Le dialogue national a pris fin le 18 octobre dernier, un mois et demi après son lancement, avec la signature d’un accord politique qui prévoit l’organisation des élections en avril 2018. Le texte issu de ce dialogue est rejeté par une frange de l’opposition, notamment le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
Le député Kakwata considère l’accord conclu entre la Majorité et une partie de l’opposition comme «une avancée significative dans la résolution de la crise congolaise.»
«Le travail humain est perfectible. Au lieu de le critiquer, il faut chercher qu’est-ce qui est positif dans cet accord pour que nous allions de l’avant», a affirmé le président du Mouvement des réformateurs libéraux (MRL), parti membre de la majorité présidentielle.
Le député national Patrick Kakwata appelle toutes les forces politiques et sociales congolaises à s’unir pour travailler en vue de relever les défis auxquels le pays est confronté.
«Ce n’est plus le moment des discours politiques, mais le moment de travailler. Il y avait manque de confiance entre acteurs politiques qui pensaient qu’on allait hypothéquer la démocratie et réviser la constitution. L’accord a pourtant été clair : les élections auront bel et bien lieu», a assuré le député national Kakwata.