Le Syndicat autonome des travailleurs de l’OCC (SATOCC) et la délégation syndicale des travailleurs de de l’OCC, ne s’entendent pas sur les modes de pression à exercer sur la direction de l’entreprise, afin d’obtenir le paiement des arriérés de salaire des agents.
Le premier syndicat appelle à un sit-in pour exiger le départ du comité de gestion, alors que le second préconise les négociations.
Au terme d’une assemblée générale tenue samedi 22 octobre à Kinshasa, le SATOCC a décrété un sit-in, lundi 24 octobre, devant le bureau de l’Administrateur délégué général de l’Office congolais de contrôle (OCC), afin de réclamer le départ de l’actuel comité de gestion.
A en croire Freddy Phambu, le vice-président de ce syndicat, l’OCC doit à ses agents à Kinshasa 4 mois d’arriérés de salaire et à ceux de l’intérieur du pays 5 à 6 mois.
« Nous avons mené des démarches auprès de l’autorité pour qu’il y ait un dialogue en date du 19 août. Et nous avons également préconisé les pistes de solutions, malheureusement c’était une fin de non recevoir. Nous privilégions le dialogue mais chez nous à l’OCC il n’y a pas de dialogue », a-t-il accusé.
« Des négociations en cours »
Faux, rétorque la délégation syndicale des travailleurs de l’OCC, l’autre syndicat des travailleurs dans cette entreprise congolaise.
A en croire Jovien Mbende, président ad intérim de ce syndicat, les négociations sont en cours entre le syndicat et le comité de gestion de l’OCC.
Il y a même « quelques avancées », a-t-il soutenu. Il appelle les agents de l’OCC sur toute l’étendue de la RDC à continuer le travail.
Jovien Mbende accuse par ailleurs les représentants du SATOCC de se livrer à des actions de règlement des comptes pour des intérêts particuliers tout en sacrifiant l’entreprise.