Elu de Mbandaka (Equateur), le député Henri-Thomas Lokondo appelle Edem Kodjo à élargir le caractère inclusif du dialogue national, après le retrait de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de la société civile.
Il a lancé cet appel, mercredi 21 septembre à Kinshasa, soit un jour avant la reprise des travaux de ce forum politique. Le dialogue a été suspendu lundi dernier à la suite des échauffourées enregistrées dans la capitale congolaise.
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Henri-Thomas Lokondo estime que l’inclusivité du dialogue est mise en cause après le retrait de la CENCO et de la Nouvelle Société civile du Congo, deux catégories de la scène politique congolaise qu’il juge majeures.
«Avec les suspensions respectivement de la CENCO et de la Nouvelle Société civile au dialogue, l’inclusivité de celui-ci s’amoindrit car pour moi, elles sont deux catégories importantes qui sont catalyseurs entre la Majorité et l’Opposition», a-t-il estimé.
Pour Henri-Thomas Lokondo, le facilitateur devra suspendre les travaux du dialogue pour une semaine afin de permettre aux uns et aux autres de se parler.
«Continuer le dialogue sans la présence de la CENCO et de la société civile qui sont sorties équivaudrait à faire le travail par défi», estime l’élu de la majorité.
Entamé depuis le 1er septembre à la Cité de l’Union africaine (UA) à Kinshasa, le dialogue national entend ouvrir les voies des élections apaisées, transparentes et crédibles en RDC.
Une frange de l’opposition, réunie au du Rassemblement, boycotte ce forum et appelle Joseph Kabila à répondre à ses préalables dont la libération de tous prisonniers politiques et d’opinion.