Un présumé combattant FDLR s’est rendu, depuis jours, à la section Désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR) de la MONUSCO, à Sange (Sud-Kivu).
La Division de l’information publique de la mission onusienne a livré cette information dans son communiqué parvenu, samedi 3 septembre, à Radio Okapi.
Selon ce communiqué, ce présumé FDLR a demandé son rapatriement immédiat au Rwanda.
Après vérification complémentaire, la MONUSCO soupçonne que cette personne soit le «Major Rafiki Castro Yacinthe» qui serait impliqué dans de graves violations des droits de l’Homme et massacre de civils, le 14 mai 2012, Kamananga (Sud-Kivu).
Sur demande du ministère congolais de la Justice, la MONUSCO l’a transporté, Vendredi 2 septembre, à Bukavu où il a été remis aux autorités militaires judiciaires congolaises.
A la demande de l’Auditeur général, la mission [onusienne] a mis à dispositions des informations recueillies suite aux enquêtes préliminaires menées sur le massacre de Kamananga, ainsi que sur d’autres cas de violations des droits de l’Homme, dans le but d’appuyer le travail d’enquête judiciaire.
La MONUSCO et le gouvernement congolais se sont félicités de cette collaboration qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l’impunité en RDC.
Ce présumé rebelle rwandais s’est rendu à la MONUSCO un jour après que les FARDC ont capturé douze combattants des mouvements «John love» et alliés FDLR ainsi que leurs dépendants à Kanyati, localité située à dans le groupement Bwito (Nord-Kivu).
