Le jeune professeur congolais, Olivier Kitanda, tué il y a quelques semaines en Inde a été inhumé samedi 4 juin à Kinshasa. Sa dépouille a été rapatriée la veille dans la capitale par l’aéroport international de N’djili.
Olivier Kitanda a été tué à coup de pierres et de briques par trois hommes à New Delhi. Vendredi soir après une querelle au sujet d'une course en rickshaw, les trois agresseurs ont pourchassé le professeur de 23 ans originaire de la République démocratique du Congo (RDC) dans le quartier huppé de Vasant Kunj, avant de le lapider, racontait l’AFP.
Présent lors de l’arrivée de sa dépouille à Kinshasa, le vice-ministre des Affaires étrangères, Antoine Boyamba, a annoncé son prochain voyage en Inde en compagnie d’une délégation congolaise.
Le but de sa mission, précise-t-il, est de rencontrer les autorités indiennes pour voir comment mettre en place un mécanisme afin d’éviter des incidents comme celui vécu par le défunt Olivier Kitanda.
A l’annonce du décès d’Olivier Kitanda, une tension était perceptible dans la mi-journée au marché central de Kinshasa dans la commune de Gombe. Un groupe de jeunes gens circulait au marché en scandant des menaces contre les commerçants expatriés. Ces derniers pris de peur n’avaient pas ouvert leurs magasins jusqu’à l’arrivée d’une patrouille policière qui a remis de l’ordre.
Kinshasa avait appelé toute la population au calme, assurant que deux des trois assassins, étaient déjà arrêtés, par la police indienne.